La violence obstétricale: un sujet tabou?! …

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Je lisais l’autre jour l’article  sur le blog de Quatre Enfants. Où, j’ai découvert que l’on a un
parcours un peu similaire, sur certains points. Cet article, j’aurai pu l’écrire. Il est au fond de mes tripes,avec toutes ces petites phrases assassines, de méchanceté verbale, et d’erreurs .
J’ai pleuré des litres, et des litres de larmes depuis avril 2003.

Il y a eu cette « spécialiste » de la fertilité dans son cabinet privé, qui m’a dit pour la toute première fois « vous n’aurez jamais d’enfants ».  Cette petite phrase entendue bien souvent avait fait de moi une fleur sans fruit.Et pourtant, si elle s’était donné juste la peine de me laisser de l’espoir…

Il y a eu tous ces gynéco qui me voyant ronde,  le cul à l’air, les pieds dans les étriers me dire, que mon gras faisait obstacle à l’écho pour voir mes organes,  que la sonde était plus indiquée. Je l’ai accepté. Il y a eu  des gestes violents avec cette sonde. Avec les « on voit rien avec cette paroi et votre gras » . Enfonçant plus violemment l’objet douloureux.
Moment douloureux et violent, où on serre les dents puis on attend que ça passe.

Les « perdez du poids » , les « on fait pas d’enfants quand on est ronde »,  »pas de traitement, si vous ne perdez pas de poids » .
Alors que nous entrions dans un parcours du combattant, pour essayer de faire un enfant avec la PMA.

Il y a eu la septicémie. Celle qui allait changer ma vie à jamais.  Cette petite coelio pour bilan d’infertilité, où un stérilisateur en panne, a donné  quasi 3 mois d’hospitalisation.
Je me souviens de la visite du chirurgien, qui m’avait dit  :
« on peut rien faire pour vous, maintenant , vous ne rentrez plus dans les protocoles FIV.  » 
Il était là, souriant, pendant que moi je venais de perdre mon pancréas, une partie de mon foie et presque ma vie avec une embolie pulmonaire. Il était là, brisant ainsi tous mes jolis rêves de maternité…

Puis il y a eu lui. Lui ce grand docteur, qui a permis que je puisse porter la vie.
D’une phrase libérant mes angoisses, « on sait aider les femmes à faire des enfants, je vais vous aider ».Lui, il a sauvé ma vie.

Tous ces maux, n’étaient rien, en comparaison de ce que j’allais vivre DURANT mes grossesses. Parce qu’une fois enceinte, le fait d’être obèse et diabétique, était considéré comme le mal absolu. Quand on a relancé le 2 eme en route, c’était un sacrilège.
Entre les « on ne fait pas d’enfants quand on est  obèse et diabétique » . « c’est désiré? » parlant de la grossesse 1 ou 2 ou 3.  . La diabéto de la maternité de Bayonne , qui devant mon mari, a dit « vous allez griller le cerveaux de votre fils madame », récidivé avec une autre diabéto à Libourne pour Apolline.Et moi pleurant comme une madeleine à chaque fois.
Culpabilisant à un point inimaginable d’être si grosse, et si diabétique.

J’avais l’impression, d’être torturée par un corps médical qui n’avait aucune bienveillance. 

Il y a eu l’hospitalisation de force pour la grossesse de Adam. Arrivée à 35 sa et je suis sortie avec mon fils dans les bras 3 semaines plus tard…
Cette hospitalisation était accompagnée d’un odieux chantage :  » si vous ne rentrez pas en hospitalisation aujourd’hui, (alors que Adam et moi allions bien), vous n’aurez plus d’obstétricien, ni de maternité ».
35 sa, j’étais à bout de nerfs, je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans mon fils Arthur pendant les semaines qui restaient. Et je n’ai jamais accepté ce  chantage.
Détestant à mort ces gens et les maudissant dans ma tête sur 10 générations bien sur.
Mais la gynéco a su faire de la naissance de mon fils un doux moment.
Alors je lui ai enlevé quelques générations maudites , mais pas toutes…

Puis la violence physique a été tout aussi présente. Les intrusions pour contrôle de col à tout moment (j’étais là car diabètique, pas en travail). Les parties intimes à l’air devant 2 ou 3 personnes que je n’avais pas vu avant, qui venaient « apprendre » sans se nommer…

Les repas qui m’affamaient, car j’étais « diabétique ». Je ne me piquais plus, tellement j’étais basse.
Et quand je leur disais, que ça n’allait pas, on me répondait « c’est comme ça , on ne mange rien quand on est diabétique ».

Et j’ai mis des petits mouchoirs sur tellement de vilaines choses et tellement de rêves. Comme accoucher « normalement » sans césarienne imposée car obèse et diabétique .

 Je crois que pour la dernière grossesse, j’ai eu » pire « que pour toutes les autres réunies.
Et je ne parle pas de mon arrivée où la gynéco m’a quasi insulté.
Ou encore, du « on revient dans un quart d’heure », à 11h et où je n’ai vu personne avant 17 h.
Me laissant avec mes contractions douloureuses, ma fatigue, et mon agacement d’avoir pour tout ressucrage un yaourt et des sucrettes.Passer de 1 à dilatation complète, seule dans ma chambre.
J’ai dû descendre en catastrophe en salle de naissance, puis au bloc sans un mot, avec mes angoisses, mon stress, et mes douleurs…

J’étais là, après 24 h de contractions, à dilatation complète, nue, installée sur le bord de la table d’opération,  avec l’interne en anesthésie, qui tentait pour la énième fois de piquer mon dos, et de me faire cette foutue rachis/péri (les deux, car je suis résistante aux anesthésies).  Hurlant qu’il me faisait mal. les « ne bougez plus sinon », systématiquement accompagnées de  douleurs horribles, des décharges électrique dans la jambe gauche… Pleurant, dégoulinant de morve, observée par 10 personnes, masquées bras gantés ,et qui n’ont jamais eu l’idée une seconde de me tendre un mouchoir. Je me souviens d’avoir prié que mon calvaire s’arrête, d’avoir voulu mourir à force de souffrance.
 25 minutes plus tard, sa « chef » me sermonnant sur mon côté « douillette » après 17 essais,
y est arrivée d’un seul coup elle, et sans souffrance.
Puis on m’a demandé de me positionner au milieu de la table. Sans aide bien sur, alors que je suis paralysée par la rachi/péri et toujours morveuse dégoulinante.  J’ai rampé à la force de mes bras, ronde, douloureuse, humiliée, pour me placer comme je pouvais. Jusqu’à ce que je ne puisse plus bouger du tout. Je revois ces paires d’yeux silencieuses, qui n’avaient même pas la gentillesse d’un « on peut vous aider madame » trop occupés à discuter entre eux, à me fixer, et surtout à rester stériles. J’ai vraiment eu l’impression horrible d’être un horrible numéro de cirque que l’on regarde, d’être la femme barbue, le monstre marin …

J’entends encore la gynéco, qui m’avait claqué qu’elle en savait plus que moi sur le diabète, quand
je lui disait que 1.40 de glycémie, après 24h de contractions, c’était normal….
 Me dire « le liquide est teinté, c’est a cause de votre diabète » que j’ai failli tuer ma fille.
Alors qu’en vrai,c’était LE jour de ma fille.  Et par deux fois ils avaient essayé d’arrêter les contractions avec des piqûres douloureuses.

Alors que je lui disais de faire attention de recoudre droit, et de ne pas me faire le sourire du Joker dans Batman comme lors de ma première césarienne en urgence. Rectifiée par lors de ma précédente césarienne.. Je me retrouve de son côté avec une partie tombante, douloureuse créant un bourrelet que je n’avais jamais eu avant. J’ai appris dernièrement que mon unique trompe avait été pliée sous l’utérus, par erreur, ou volontairement avec peut être pour but une pseudo stérilisation …
Combien de douleurs j’ai pu avoir à ce niveau. A ne pas pouvoir marcher plus de 5 minutes…
Le gynécologue post op, m’avait dit « c’est normal madame, avec 3 césariennes c’est plus difficile de se remettre ».

Cette intervention, n’a rien eu de facile. Ni le avant,ni le pendant, ni le après. Cette violence verbale et physique, m’a blessé au fond de moi comme jamais.

Je pourrais parler de boucherie pour d’autres faits, qui ont eu lieu durant l’intervention.
Mais à quoi bon?
 Je n’arriverais jamais à oublier, que ce jour là, la naissance de ma fille a été une torture.
Je n’ai pas pardonné le après, et ce qu’ils m’ont fait subir « à cause de mon diabète »
Mais c’est une autre histoire…

Alors la violence obstétricale, verbale ou physique, l’humiliation, l’absence de  respect, voir de bienveillance, j’en ai soupé. Ce qui m’attriste et me rassure, c’est que ne suis pas la seule à subir.
Nous sommes nombreuses, à ne rien dénoncer. J’ai lu à la suite de l’article du blog Quatre Enfants, de nombreux témoignages, sur les forums, sur les sites tels que Mamanandco…

Ce qui me met en colère contre moi-même, c’est que j’ai honte parfois. Que je n’en parle pas.
Que je mets un petit veto à ce sujet tabou.  Moi qui dans la vie, dis tout haut les choses. Moi qui blesse souvent par trop d’honnêteté et de franchise.Je restais là, sans rien dire.Mon mari aussi impuissant que moi, devant ces gens qui se prenaient pour Dieu, intouchables, et tellement inbuvables.

J »étais en état de faiblesse, et j’ai honte d’avoir subi et de n’avoir rien dit. 




Et toi, as tu vécu ce type d’expérience? 

Pour aller plus loin:

L’article lu il y a quelques semaines : https://quatreenfants.com/2017/08/27/mes-petites-violences-obstetricales/

http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/08/30/la-violence-de-l-accouchement-en-question_5178270_1651302.html

http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/08/18/lete-historique-ou-les-violences-obstetricales-ont-fait-le-buzz/

https://www.buzzfeed.com/sandrinechesnel/10-femmes-nous-racontent-les-violences-obstetricales?utm_term=.qaJnR65v#.alrBRMnw

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22 commentaires
  1. Emilie dit

    J'ai vécu la violence et la boucherie extrême le jour de mon accouchement. Le terme velage serait d'ailleurs plus adéquat tant je me suis sentie reléguée au rang de bête.
    La péridurale qui ne marche plus car le tuyaux est percé, l'anesthesiste qui ne juge pas utile de la refaire, l'obstetricienne qui décide des forceps puis de l'épisio sans analgésie,,la descente d'organes qui en a découlé.
    C'était en 2011 je ne peux toujours pas oublier la violence de ce jour.

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Mon Dieu quelle épreuve tu as dû vivre. Sans anesthésie et sans analgésie. C'est terrible. Quelle douleur. J'espère que tu as pu avoir une opération pour la descente d'organe. Mais bon sang, c'est vraiment dramatique de vivre aussi difficilement ce moment là. Courage.

  2. Quatre Enfants dit

    Parler, répéter, raconter, crier, jusqu'à ce que le monde entier nous entendent !!! C'est ce qu'il faut qu'on continue de faire, inlassablement, sans relâche, jusqu'à ce qu'un jour les soignants sourds et aveugles ne soient plus dans les rangs. Bravo pour ce témoignage poignant et merci aussi …

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Merci encore à toi, qui a ouvert la porte de ce que j'avais sur le coeur. Merci d'avoir parlé, répété raconté et crié… merci !!!

  3. Gwen dit

    Ton témoignage fait froid dans le dos
    (à côté, le coup du "madame, vous avez failli mourir, et maintenant vous allez tuer votre bébé" assené par l'interne de gynécologie pour m’empêcher de rentrer chez moi 16 jours après la naissance de F. fait figure de légère maladresse)

    Et puis il me fait réfléchir, aussi. Le mot "infantilisant" me vient à l'esprit, et du coup je retrouve le parallèle si puissant, utilisé en parentalité positive: on y fait souvent réfléchir sur le fait qu'il est admis de s'adresser à nos enfants d'une manière qu'on oserait jamais employer avec un autre adulte.
    Et là, en effet, hop, la relation adulte à adulte disparait.
    Ca fait froid dans le dos, oui, et c'est une excellente incitation à remettre en question toutes les "raisons" qui nous poussent à parfois sortir d'une relation adulte à adulte, avec qui que ce soit.

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      tu as trouvé le bon mot "infantilisant". Parfois je me suis sentie stupide.On est loin de la relation adulte à adulte. Ils "savent" point ! Je n'ai pas abordé le "après" la cesa.Mais j'ai été menacé de saisie du Procureur de la République, car je voulais sortir a J5 avec ma fille qui allait bien, mais qui avait perdu 10 grammes… sur ce coup là, mon mari excédé a fait savoir ce qu'il n'était pas content… on est sorti après 3 heures d'attentes. Les enfants heureux, ont attendu tout autant, sans repas du midi… bref, inhumain encore. Ce qui me fait froid dans le dos, ce sont tous les témoignages que j'ai reçu en commentaire, MP ou mail. Il y a tellement de femmes que cela touche… Je me suis promis de ne plus jamais me laisser traiter de la sorte. Un grand pas vers la relation adulte à adulte …

  4. Madame Bobette dit

    Je n'ai pas vécu cette violence ou du moins pas tant… Mais je suis choquée par ton témoignage! Comment peut-on être aussi ignoble et irrespectueux encore plus en tant que professionnel de santé… C'est juste honteux!! Merci et bravo pour ton témoignage!

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Merci à toi, pour ce message. Honteux, ils ne le sont pas . Ils ont "le pouvoir" et le "savoir" donc ils en abusent. Du coup, pourquoi être compatissant ou empathique? … Merci encore.

  5. Elisa dit

    J'ai vécu beaucoup de violence à l'époque de ma leucémie quand j'avais 11 ans, même une infirmière qui m'a dit que si je vomissais, c'était exprès, pour faire mon intéressante…Quelques gestes et phrases gravement déplacées lorsque j'étais enceinte dans ma vie d'adulte…Rien ne m'étonne de la part des médecins…La plupart traitent des symptômes, pas des humains malheureusement. A nous de nous battre, de parler, d'écrire pour conscientiser un max de gens et ne plus se laisser faire.

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      c'est terrible, d'avoir vécu cela à plusieurs reprises. A 11 ans, et malade, on devrait avoir droit à tous les égards. Comme à 30 le jour de la naissance d'un enfant. Le problème c'est que derrière le symptôme il y a l'humain. Tu as raison, se battre, parler, et faire prendre conscience au gens de la dureté de certains personnels de soins.

  6. Isabelle {Fête Unique} dit

    Je viens de lire votre témoignage… Je suis outrée et je crois sincèrement qu'il y a un souci chez les médecins, je commence une grossesse et je suis un petit gabarit, lors d'une visite mensuelle a la clinique un médecin m'a pincé le ventre lors d'une echo en me disant "on voit très bien votre bébé, vous avez pas un pète de gras…" et derrière il a enchaîné sur les "grosses" avec mon compagnon on est sorti choqué par ses propos, et je m'en veux de ne pas lui avoir fait une réflexion car sa remarque et son pincement était déplacé et ses propos derrière l'était encore plus…….
    Je vous apporte toute ma bienveillance et vous êtes certainement une maman formidable quoi que les médecins ont pu vous faire subir ou ressentir 😚

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Ouh quelle vilain médecin de pincer ainsi, de parler ainsi… Quel manque de respect pour vous et pour votre conjoint. Et surtout pour les "grasses". Je sais d'expérience que cette attitude doit mener à d'autres plus hautaines envers les "big size" ou non. M'enfin, c'est comme ça, la grossophobie existe! . Merci pour votre témoignage. Et surtout BELLE GROSSESSE. Ces 9 mois passent si vite, qu'il faut en profiter et oublier ce genre de personnes toxiques.

  7. Anonyme dit

    Cela n’enlève rien ni aux souffrances ni aux humiliations que tu as subi mais tes trois magnifiques enfants en pleine forme sont trois énormes pieds de nez ( bras d’honneur) envoyés à la figure (gueule) de tous ces abrutis (co…ards).

    Papou

    PS : Entre parenthèses, le fond de mes pensées (très,très,très modérées), ma retenue m’étonne,l'age sans doute ?

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Merci PAPA !

  8. Jud dit

    Article très poignant. Bien qu'auxiliaire de vie qui faisait plus les fonctions d'aide soignante (en maison de retraite) jamais je n'aurai pensé un instant qu'on pouvait allé si loin dans la torture psychologique. Et après on va se plaindre des personnes en dépression, au bord du suicide, parce qu'ils sont des victimes de tout ça et n'arrive plus a se relever.
    C'est le 1er article que je lis sur ton blog et j'admire tes mots, et ta force d'être là encore aujourd'hui. Bravo

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Merci Jud pour ces encouragements. En vrai, j'ai des amies dans le milieu médical, qui oeuvrent tous les jours, qui sont en souffrances devant le manque de moyens et qui font comme elles "peuvent" pour rendre plus douce la vie de certains patients. Et j'ai rencontré des sages femmes merveilleuses, un gynéco fabuleux qui a su me donner l'espoir . Je crois que je suis chanceuse d'avoir pu parler et exposer mes maux avec des mots. D'autres n'y arrivent pas encore. J'espère qu'elles y arriveront …

  9. Katy dit

    La naissance de mon deuxième enfant a été aussi horrible, et je ne suis ni en surpoids, ni diabétique …
    Certains médecins sont ignobles sans raison !
    J'ai accouché sans péridurale (l'anesthésiste n'était pas disponible) et j'ai été déchirée parce que l'obstétricien était contre les épisiotomies ….
    Juste au moment ou mon bébé naissait, le chef de service a commencé sa tournée … et aussitôt toute l'équipe qui s'occupait de moi à filé suivre la tournée de leur chef, en me laissant les jambes dans les étriers, pissant du sang et la chemise remontée jusqu'à la taille … et en larmes ! C'est une femme de ménage qui m'a recouverte d'une couverture.
    A la fin de la visite du chef (une bonne demi heure plus tard), l'obstétricien est revenu pour me recoudre, sans anesthésie parce qu'il n'avait pas le temps ….
    Voilà !
    J'ai du piquer une crise de nerf et hurler pour qu'on m'emmène mon bébé !
    Pas vraiment un bon souvenir !

    1. Celine de Littlebig Maman dit

      Non mais quelle expérience traumatisante et déshumanisante. Bon sang, comment refuser la péri, ou encore laisser une femme comme ça. Puis recoudre ainsi. Bon sang, quelle barbarie. J'espère que le temps apaisera un peu ces souffrances morales et physiques. Mais je confirme certains sont ignobles sans raison !

  10. grunenwald karen dit

    Ton post me fait beaucoup de peine… Comment on peut être a se point inhumain?? Dire a une femme quelle ne peut pas avoir d'enfant cest un couteau dans le coeur… et apres tout ce que tu as subis… tu as eu du courage pour tout cette violence … pour rebondir la dessus… jai eu de la "chance" davoir eu deux grossesses et deux césariennes qui se sont bien passé… sans avoir de remontrances…

  11. Celine de Littlebig Maman dit

    Ah Karen la césarienne de Doudou s'est bien passée. C'est le avant… et le après avec la néonat qui ont été compliqué. Mais si doux quand même par rapport à la fin de grossesse de Apolline. Tu sais vous n'aurez pas d'enfants ou jamais d'enfants on me l'a dit souvent. La dernière fois en Juin 2011, je me souviens encore de la lumière étrange du cabinet de ce "grand" spécialiste, qui a rajouté "tournez vous vers l'adoption". Sans le savoir, il a donné un autre chemin à ma vie. Je n'aurai jamais été voir mon petit gynéco de campagne, ni n'aurait eu la chance d'avoir Arthur Adam et Apolline. Alors autant la première était méchante, autant celui ci je le prends avec respect car il m'a fait lâcher prise de ces 8 ans d'infertilité qui m'ont fait souffrir. Merci pour ton commentaire. Beaucoup de femmes ne vivent pas aussi bien le fait d'avoir eu 2 césariennes. Puis tes merveilles sont si jolies enfin, Donovan est craquant lol…

  12. Azylis dit

    Mon Dieu.
    Je n'ai pas d'autres mots. J'espère que ces gens paieront un jour pour leur grossophobie et surtout pour leur connerie.

    Je n'ai pas d'enfant mais j'avais écris un article sur la question parce que tout ça m'avait choqué. Et je me ferai un devoir de refuser toute maltraitance le jour où je serai dans cette position. Parce qu'on a le droit de refuser, on doit refuser ce qui ne nous convient pas. Et plus on parle, plus les femmes trouveront le courage de refuser !

  13. Maman Nouille dit

    Mais quel article affreux, je suis désolée que tu l'ai écrit (enfin je veux dire que c'est triste que tu aies eu quelque chose à raconter, je trouve ça bien d'en parler).
    La médecines et les soignants sont parfois bien violent. Moi je me souviens d'une échographie post version par manœuvre externe (qui te laisse le ventre douloureux quelques jours)où une étudiante arrêtait pas de me faire mal malgré mes protestations, si j'avais eu plus de niak, je lui aurai dit d'arrêter. Sauf que moi, enceinte, j'ai la combativité d'un bulot (je me souviens aussi du mec de darty qui a réussi à me refiler une carte de crédit à 8mois de grossesse, chose qui jamais jamais n'arriverait en temps ordinaire!)

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