Grande prématurité…

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J’ai reçu un petit texto dimanche, m’annonçant que ma cousine avait perdu les eaux. C’est étrange, comme ces petits messages qu’on reçoit comme ça, peuvent vous rendre heureux habituellement. Sauf que ma cousine, est seulement à  25 SA… 

La prématurité m’a survolé par deux fois.  Pendant la grossesse de mon grand, vers 6 mois j’ai fait une pneumonie, hospitalisation et antibio à larges spectre. La question a été posé. Mais moi je le voulais au chaud, le plus longtemps possible. Enfin jusqu’à 8 mois de grossesse en tout cas… et ce fut le cas. j’ai accouché, enfin, ai été césarisé après 15 jours de mater en MAP et lui a fait de la néonat…  La fin non plus n’a pas été agréable, puisqu’à partir de 7 mois et demi il a eu des soucis avec son petit coeur et a fait beaucoup de bradycardies…

Pour le mini, ça n’a pas été une partie de plaisir non plus. contractions a partir de 6 mois, médoc pour arrêter les contractions etc … et   patati et patata… pour finir avec un espadon de quasi 5 kg un mois avant la naissance… et par césarienne (ouf).. mais passage en néonat aussi…
Et j’ai vécu l’enfer… mais de courte durée.

Mes enfants ne sont pas nés à 6 mois certes, mais sont quand même prématurés. Je ne l’oublie pas… Être une maman diabétique, c’est aussi prendre ce risque de prématurité. On dit des bébés que ce sont des « colosses aux pieds d’argile ».

Si pour l’un ou pour l’autre j’avais perdu les eaux comme ma cousine, je ne sais pas comment j’aurai réagi. 25 SA c’est vraiment tôt… Elle m’a dit « pour l’instant il est au chaud »… j’ai pas osé lui dire « oui mais pour combien de temps. » Son médecin lui demande de tenir encore un peu… mouais, du coup elle serre les gambettes si les contractions se déclenchent?… enfin le vie est difficile quand même pour ces petits être.

La grossesse n’est certes pas une maladie, mais elle reste vraiment « précieuse ».

C’est fou, combien il peut y avoir de prématurité différentes, et combien cela peut être stressant. L’angoisse, la peur, la haine, la culpabilité, l’impression que le sort s’acharne, puis l’espoir…

Je me souviens des « bip », des « pschitt », des soins,… de tout, comme si c’était hier. Je me souviens surtout du non respect de la volonté des parents, de la méchanceté et de la culpabilisation du corps médical.

C’est une brûlure qui ne cicatrise ni pour mon ainé, ni pour mon mini…et qui aujourd’hui me fait encore peur pour envisager une troisième grossesse.

Enfin voilà, tout ça pour te raconter ma vie encore… ou du moins celle de ma cousine. 25 SA c’est vraiment petit, c’est vraiment tôt, c’est vraiment la »loose ».

Et toi tu es passée par là? Si c’est le cas vas y , n’hésites pas à le raconter, soit par mail, soit par commentaire. je lui ferai passer…

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