Bilan après 6 mois d’école …

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Cela fait 6 mois que les garçons sont à l’école. Avec plus ou moins d’assiduité, compte tenu de la férocité des microbes et l’accumulation des maladies qui se sont abattues sur nous.. 
Ceci dit, je peux dresser un bilan…

Points positifs :

La parole : Arthur s’exprime mieux. Il fait des phrases complexes, alors que ce n’était pas le cas avant. Il utilisait son langage à lui ou signait (ma plus grande erreur c’est d’avoir signé avec lui).
Même constat pour Adam, qui est au même niveau que son frère de ce côté. Ils ont commencé à parler ensemble. Vive les grossesses rapprochées. Mais il y a un gros gros mieux… Même si je sais que l’orthophonie fera bientôt partie de notre vie.

Les « copains »: ils sont avec d’autres enfants. Ils jouent avec d’autres enfants . Et ils interagissent avec des autres personnes que papa, maman et la famille.  Alors oui ça c’est positif. Mais a priori, l’instruction en famille c’est le cloître et on ne voit personne. FAUX . Mais  bon passons. Cela reste positif.
Par contre les copains disparaissent après l’école. Pas de copains au parc avec eux. Ou pas de maman qui veulent que les copains viennent chez moi. Alors honnêtement, les copains c’est juste à l’école. Ce n’est pas vraiment une « vie sociale ».

Les activités : alors sur ce coup là, c’est mezzo mezzo , car depuis bébés, ils ont fait beaucoup d’activités dessins bricolage, lecture, etc. A l’école c’est organisé et ça change au quotidien.Puis on fait des trucs que maman n’a pas fait faire ou ne fera pas faire.

Je pourrai parler d’autonomie, mais là, c’est pas vraiment flagrant…  

Points négatifs :

La violence. Inexorablement, c’est la violence qui me vient en premier. Entre eux, ou sur les autres. Ou même sur les jouets. Oui la violence est entrée dans nos vie, j’en parlais ici, et on ne peut pas l’ignorer.  Elle a plusieurs visage. Celle qu’ils montrent, celle qu’ils cachent. Celle des coups sur l’un ou sur l’autre et celle des hurlements aussi.
Et ça, à même empiré depuis janvier.

Le sommeil: Non Arthur ne dort  pas mieux. Et depuis l’école, c’est Adam qui dormait bien, et qui a pris le chemin de son frère. Nous avons donc deux enfants, qui ont un sommeil incontrôlable et un endormissement plus ou moins tardif.  Avec un Doudou grognon, alors que ce n’était pas le cas.
Les jours d’école c’est même pire, car les siestes, font retarder son sommeil. Clairement avec le dodo de l’école, c’est minimum 22H 23H… . Alors je dois jongler le matin, en les réveillant le plus tardivement possible.
On m’avait dit « tu verras avec l’école, ça se tassera » énième mensonge  sur le sommeil.

L’esprit de compétition : Alors curieusement, ça peut rendre fière la plupart des parents. Moi pas. Je n’ai pas introduit de compétition entre eux. Au contraire, l’entraide et le chemin « ensemble » depuis leur naissance. Depuis janvier, j’ai droit à des « Arthur a gagné »«  ‘j’ai fait ça ou ceci avant lui » « Doudou a terminé avant Arthur » etc.
Et ça m’agace. D’une part, car ils ont un an d’écart et que physiquement ça se voit beaucoup. Cela met en difficulté le plus petit, par exemple pour les jeux extérieurs. Et d’autre part, car ça ramène à l’échec  à la peur de ne pas y arriver, et c’est ce qu’il me met en rogne. Je ne pense pas que l’esprit de compétition hors activité sportive, puisse rendre service à l’enfant surtout pas à 3 et 4 ans. Arthur va jusqu’à corriger les dessins d’Adam en y mettant de V ou des X. Car il a « mieux fait ».
Je n’aime pas du tout.

La peur du noir : Avant l’école mes enfants n’avait pas peur du noir. Si si, point de veilleuse, ou même pas de lumière quand ils allaient aux toilettes. Et du jour au lendemain, et pour les DEUX, la peur du noir.  Impossible d’éteindre les couloirs s’il fait nuit, et surtout, chose qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est que les DEUX veulent que je reste dans les toilettes avec eux., que j’allume etc.  Alors que ce n’était pas le cas avant. Alors c’est peut être une broutille mais ça reste négatif .

La fatigue : les cernes ne les quittent plus. Et ils ont moins de vivacité ou pire… beaucoup trop. La mauvaise fatigue proche de l’énervement qui les transforme en monstres toute la soirée …

Les maladies: alors là, c’est le négatif absolu. Le nez qui coule et le mal de gorge c’est le quotidien. Les 40° de fièvre et autres maladies, c’est juste la cerise sur le gâteau.


Les blessures: alors ça va ,avec la violence à l’école.  Arthur a pris un coup en novembre et a une dent de lait qui devient grise devant. Il s’est ouvert l’arcade en février et ça laissera une cicatrice .
 Doudou, s’est fait une bosse et a des bleus sur les tibias et des égratignures sur les genoux.
En bref, les bobos s’accumulent, et ça me met en boule.

Les pleurs: Doudou a des larmes le matin depuis janvier. Il y allait avec plaisir, et là, ce n’est plus la cas. Le changement de maîtresse sûrement.  

Le petit détail qui tue : Adam tenait correctement son stylo, feutre ou crayon, et aujourd’hui,  ce n’est plus le cas. Alors je retravaille sur les doigts qui tiennent « correctement » l’outil scripteur(oui ça s’appelle comme ça). Bref, une petite régression. 

Le mensonge : oui tu sais, le mensonge. Parce que raconter à un enfant à la cantine, que c’est « maman » qui a cuisiné … bah moi j’appelle ça du mensonge. Et mes gosses ne sont pas dupes. Et mes gosses ne mangent pas. Sinon ce serait trop facile.
Oui, mentir à un enfant, c’est a priori autorisé. Oui lui dire que MAMAN fait quelque chose, pour le motiver à faire quelque chose qu’il ne veut pas faire… C’est comme l’esprit de compétition, ça ne rentre pas dans les apprentissages  et l’éducation que j’ai mis en place depuis leurs naissances. J’ai concédé le gros bonhomme rouge à Noel, car ça fait plaisir à Cher et tendre, mais là , j’ai vraiment du mal avec le procédé. Du coup, avec « Littlebigpapa » on s’est dit NON ils n’iront qu’en extrême urgence… La récurrence de la salade de hareng  ou des tartines de pâté de foie, y sont aussi pour beaucoup…

 Voilà pour le bilan. Alors, il est pas très glorieux, le négatif ressort largement.  Parce qu’il est important, parce qu’il est présent, parce qu’il m’énerve.  Et parce que je remets en cause beaucoup de choses à propos de l’école. Cela ne serait que de moi, je retournerai illico en IEF .

Il nous reste une semaine de vacances encore. Et j’en profite pour « travailler » avec eux. En jouant, en découvrant. En s’éclatant, comme avant…

 Et pour tes enfants, cela se passe comment?

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