la vie est rude et belle à la fois.
Cette semaine, un petit « bébé paréo », qui aurait dû sentir le monoï, grandir et voir le bleu des lagons, est parti rejoindre le ciel. J’ai envoyé tout mon amour et mon soutien à ses parents, mais c’était tellement dérisoire face à leur peine, tellement peu …
Ils ont dû faire un choix terrible en fin de grossesse. Un choix de parents si braves, si forts et si respectueux de leur enfant, qu’ils forcent l’admiration .En tout cas, moi je les admire pour leur immense courage. Je ne sais pas si j’aurai pu prendre cette décision à leur place. Je ne suis pas certaine, que j’aurai fait un choix d’ailleurs…
Le même soir, j’ai reçu un petit texto m’annonçant une naissance.
Un joli petit bébé en bonne santé, qui avait attendu le terme et deux jours de plus au chaud, pour arriver tranquillement et surement. La maman avant cette naissance avait eu des soucis aussi.
Elle aussi avait dû faire le même choix. Certes pas au même stade, mais sa grossesse était bien avancée, et deux petits jumeaux bien mal formés ont dû prendre le chemin des étoiles…
La perte d’un enfant brûle au fer rouge à jamais , qu’il soit né ou non…
La vie, cette vie qui sait si bien combler les vides « Un qui part, un qui arrive… « …
Cette phrase je l’ai entendu, quand mon Grand Père nous a quitté. Il est parti en mai, mon fils est né en juillet…
Avant hier, Caleb est parti, Naïm est né…
La vie est cruelle et si belle pourtant…
Je souhaite de tout mon coeur que Cyrielle tu puisses, comme Caro avec Naïm vivre ce bonheur rapidement. Caleb n’aura vécu que 8 mois in utéro, mais aura changé ma vision de la vie.
