Le blues du lundi soir…

Cela fait 2 mois que Cher et tendre part en déplacement toutes les semaines.  Au début un jour, puis depuis 3 semaines c’est du lundi au jeudi.

Je suis donc une maman solo pendant  ces jours là. Une maman solo, de deux petits monstres de 3 et 2 ans et enceinte de 6 mois.

Il a fallu s’habituer à voir l’homme préparer ses affaires, son sac, son pc ou sa tablette le dimanche soir.

Il a fallu s’habituer à cette distance qui nous éloigne tous les jours. Celle là même qui me fait si peur en cas de pépin médical ou de blessure d’un des minis. Seule et isolée en pleine campagne béarnaise, sans famille et sans amis…

Il a fallu s’habituer à notre vie sans papa. A trouver de nouvelles marques. A s’imposer ou imposer une nouvelle discipline à la maison. A faire nos petits repas du soir, nos câlins…

Il a fallu s’habituer à être 3 … 

Je n’aime pas qu’il soit loin de nous. Mais c’est son nouveau job, sa promotion, ce pourquoi il a tant bossé pendant 6 ans.C’est aussi pour donner un avenir à nos enfants. Même si je n’aime pas cette situation. Je suis forcée de la subir. 

C’est aussi très difficile, car Cher et tendre, déteste le téléphone. Et n’est pas adepte du texto, ou du moins un minimum. Parfois je n’ai qu’un petit appel quand il est arrivé à l’hôtel, quand il a mangé, quand il s’est douché, quand il a pris son temps à lui. Souvent vers 22h et parfois à minuit.
Il part le matin à 7h, et bosse…

Bref, je sais que nous retrouverons une vie « normale » bientôt.Mais c’est dur.

Il y a une chose  qui me mine au plus profond de moi, de ces absences. C’est le
blues du lundi soir C’est comme si l’angoisse du départ, de la séparation, prenait le pas sur le quotidien que les enfants et moi avons installé. J’angoisse, je stresse, je pense à premier soir de la semaine qui annonce encore
tant d’autres soirs avant qu’il ne rentre.

Je déteste le lundi soir. Il annonce la première nuit de la semaine seule avec les enfants, cette première nuit, où je ne serai pas sereine, où le moindre bruit m’inquiétera, où sa place dans le lit sera occupé, le plus souvent par l’un ou l’autre, ou l’un et l’autre… Parce qu’eux aussi ont un manque important. Parce que pour eux aussi, l’absence de leur Papa est difficile.

Bref, ce soir j’ai le blues du lundi soir.
Vivement demain…

 C’est Gilbert qui a tout compris avec son « Blues de toi ».

édit : ceci est mon 500 ème post… wouhhhhaaouuuuuu

billet d'humeurbrève de mamanmaman solo la semainemy lifenlues du lundi soir
Commentaires (0)
Ajouter un commentaire