Est il possible de mettre de la magie dans chaque chose?

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Est il possible de mettre de la magie dans chaque chose?

C’était la couverture du Flow magazine de Décembre 2017. Il y a donc un an.
Dans l’édito Cécile et Sabine nous rappelaient que les enfants tout comme les artistes et les rêveurs pouvaient voir des merveilles dans les choses les plus banales.

J’avoue que j’ai gardé toute l’année cette petite phrase dans ma tête.
Et durant toute l’année cette question est restée là.
Depuis cet été, j’essayais de voir mon fils Augustin, dans les nuages, dans un rêve, dans notre quotidien, un peu partout autour de moi…
Mais pas l’ombre d’une paillette, pas l’ombre d’un soupçon de magie. Rien !
Je ne voyais plus rien.

J’avais besoin de « re »-trouver mon équilibre, l’envie de croire, de chercher de nouveaux rêves.
Le mien, celui de 2018 était brisé. Et la magie n’apparaissait plus nulle part.

Et il y a eu ce jour, il y a un peu plus de quinze jours, où mon fils Adam m’a tendu un bouquet de feuilles fanées, en me disant :

« maman, bientôt c’est le printemps, et je te ferai le plus beau bouquet du monde, il te rendra la sourire ». 

Ses yeux brillaient et son sourire m’a transporté dans son petit coin à lui, où la magie existe encore.
Où le candide, l’innocence et la joie vivent encore, épargnés par la vie.

C’était un bouquet de feuilles mortes. Et pourtant elles étaient magnifiques.

Sa magie était là, juste devant mes yeux, et je ne la voyais pas.
Je ne pouvais pas la voir.
Je n’écoutais pas les signes.
Je ne regardais plus le sens des choses.
Je ne prenais plus le temps de m’émerveiller avec mes enfants.

Et pourtant, ce bouquet de feuilles était magique, avec ses feuilles, les « plus grandes », les « plus belles », les plus « sèches » …

La magie a commencé à faire effet.  Elle était là, dans son regard si brillant, si pétillant.
Dans son sourire, dans ce bouquet et autour de nous.Elle était là, juste devant mes yeux.
Avec cette magie que je pouvais à nouveau entrevoir,  le nuage gris s’éloignait doucement.
Je pouvais voir le monde à travers ses yeux, qui me disaient :

« Voilà  le monde comme je suis, et non comme il est ».
Paul Elouard.

Et que ce monde est beau !
Il pouvait voir des merveilles, dans une chose aussi banale qu’une feuille morte.  Alors que moi, j’y voyais tout, sauf du beau.

Cette petite poussière de magie, me permet de sourire un peu plus aujourd’hui. De profiter de nos moments de préparatifs de Noël.

Il n’y a plus de feuilles mortes dans le jardin, l’hiver est bientôt là.

Mais bientôt, j’aurai le plus beau des bouquets, celui du printemps, celui du renouveau, celui de l’espoir.

Image gratuite, source : pixabay.fr

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