Il faut parfois un électrochoc pour remonter à la surface…

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Voilà presque un mois que je n’ai pas écris sur le blog.

Ce n’est pas que je ne voulais pas, mais que je ne pouvais pas.

Fin octobre, j’ai été hospitalisée un peu plus d’une semaine pour un énième problème au rein depuis la naissance d’Augustin, puis un nouveau traitement pour stabiliser mes glycémies est venu me « brouiller » la vue. J’en parle peu ici, mais je suis diabétique depuis 10 ans maintenant et parfois cela me joue des tours.

Je ne voyais pas beaucoup , mes yeux se fatiguaient, étaient douloureux et j’ai paniqué. Pendant deux semaines après ma sortie de l’hôpital j’ai demandé à mon fils de m’aider dans tous les actes du quotidien. Les chiffres sur mon insuline est un bon exemple. C’était terriblement handicapant et je comprends tellement mieux les déficients visuel.

Bref, j’ai la chance d’avoir un ophtalmologue qui a tout de suite pris le problème au sérieux, m’a reçu en urgence en une semaine, fond d’oeil, scanner rétinien et la totale des examens … Il m’a prescrit des lunettes adaptées à la baisse massive de ma vision. Prescrit un nouveau contrôle fait fin décembre, car la vue baisse encore.

J’ai donc dû attendre de nouvelles lunettes avant de recommencer à écrire.

Ne plus écrire

Je dois avouer que depuis 2005 que je blogue, il m’est arriver de souffrir de panne de la page blanche, de ne pas avoir envie d’écrire à certains moments de ma vie ou de n’avoir rien à dire (et oui cela arrive), mais jamais pour une raison physique comme la vue .

Même au pire moment, j’arrivais à prendre un cahier et noter des idées d’articles, à dessiner, à lire…

Là je cumulais la douleur physique d’un rein capricieux, et la baisse visuelle d’un changement de traitement. Je n’arrivais plus à rien, même si mon mari comme à son habitude a trouvé des solutions, comme mettre mon pc en mode déficient visuel ou mon téléphone en version loupe.

Un électrochoc !

Pour toute sortes de raisons, j’avais besoin d’un grand coup de pied aux fesses.

Ceux qui me suivent sur ma page FACEBOOK, ont peut être senti que je glissais sur la mauvaise pente depuis juillet. J’étais au plus bas comme jamais je l’avais été. Et mon corps a dit stop en premier.

L’infection du rein, et se retrouver hospitalisée, quand on souffre d’un stress post traumatique à l’hôpital, fut assez compliqué à gérer. Les soins sont terriblement angoissants. Mais par chance, j’ai eu de merveilleux soignants dans mon petit hôpital du Blayais.

J’ai dû user d’une grande maîtrise pour accepter la moindre petite chose, et croyez-moi, j’ai béni le YOGA et les techniques de respirations, de visualisations…

Cette énième alerte était un peu comme une claque amicale, derrière la tête. « Genre, arrête de faire des conneries, et avance ».

Il faut aussi comprendre et accepter que d’une part, le handicap visible ou invisible est là. Et arrêter de faire « comme si ». Comme si, on était pas malade, et arriver aux urgences, une nouvelle fois en « urgence », faire comme si, le diabète n’existait plus, parce que je n’arrivais plus à l’accepter et à me soigner, tenter de faire « comme si » la vie était comme avant.

Adieu Chimère, bonjour petits Bonheurs !

Et avec ce nouvel épisode, qui m’a donné envie de lire entre les lignes , je me suis retrouvée moi, avec moi. Difficile à expliquer comme cela. Mais je passe énormément de temps sur les réseaux sociaux à m’étouffer d’images de bonheur, pour en capter un tout petit peu aussi. C’était un besoin vital et malsain. C’était ma Chimère à combattre à moi. Et d’un coup, j’ai été sevrée. Je me suis concentrée sur l’essentiel et j’ai retrouvé ici ou là du bonheur simple. Finalement ne rien voir, m’a fait voir ma réalité.

J’avoue cet électrochoc m’a donné envie de remonter sur mon échelle. Celle qui mène doucement vers la guérison physique et du coeur. Et surtout m’a donné encore plus envie d’écrire ici, et ailleurs. Un pas de plus…

Ne rien faire à cette particularité de libérer la pensée et l’imagination. Celle que l’on retient pour ne pas se griller les ailes. Celle qui mène vers les projets, et maintenant les miens foisonnent à nouveau.

Alors, des mots posés, des mots pour raconter, des mots pour lutter, et des mots pour aimer .

Et toi, c’est quoi ton électrochoc?

2 commentaires
  1. Elodie dit

    Pour l’instant pas d’electrochoc. Je suis dans la phase descendante..
    Je me sens glisser vers le fond et je me raccroche à mes enfants pour avancer..

    1. Céline de LittleBigMaman dit

      C est ce que je fais . J ai touché le fond en juillet et en octobre . Mais ça ira mieux … quand on est en bas on ne peut que remonter . Courage

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